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La Pharmacie Anglaise
25 novembre 2007

L'ordonnance pour la matrice

salut! on a voulu faire un blog pour parler de ce qui nous intéressait et le partager. on voulait commencer ce blog par un petit mot sur la coiffure de stéphane bern, mais on s'est dit non, ça va être rédhibitoire, les gens viendront pas, et les infos sont bien gardées par bernadette chirac, donc voilà nos idées sur la mode, dont on a décidé de faire notre fil rose pour ce blog...

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La mode, vaste sujet de société, fait, selon la tradition, son apparition avec la découverte de la nudité et du premier coupe-faim, la pomme.

 

Même si les deux inventions étroitement liées de la mode et des régimes peuvent être passionnantes, nous ne parlerons pour le moment que du premier rejeton d’Eve : la mode (facile c’était marqué en titre).

La mode donc, suit, depuis la nuit des temps lorsque madame australopithèque dormait dans la nuisette fraîchement cueillie par monsieur australopithèque, une évolution ininterrompue malgré la tentative des super héros de conserver leur sous-vêtements par-dessus leur collant ou de garder les même vêtements durant toute leur vie animée (pratique qui semble adoptée par certains enseignants en mal d’animation). 

Bon certes, les temps ont bien changé et le prix de la fourrure aussi, néanmoins il reste indéniable, que la mode est dans toute époque, le signe d’une appartenance, d’une revendication mais dans tous les cas, le signe d’un besoin d’affirmation de ses idées. Dans notre monde où le temps c’est de l’argent, l’air du dioxyde de carbone et Noël du foie gras, la mode reste un des derniers champs d’individualisation, de personnalisation et d’extériorisation face à une planète où les 6 milliards d’habitants sont potentiellement joignables.

A l’heure, où la vidéo de mamie tondant son dentier ou avalant le chien, sont visionnables par l’antipodiste planétaire, « bien » s’habiller revêt (si je puis me permettre l’expression) une importance capitale pour qui a pris conscience des autres, et ne porte pas de couches. L’image que les autres ont de nous est incontrôlable par nature. Je n’ai pas les mêmes goûts vestimentaires que la génération qui me précède (ouf, I wish I was a punk rock girl with flower…) ainsi l’image que j’aurais des photos du mariage de mes parents s’éloignera, pour ma part, plus d’une soirée entre amis que d’un bal populaire. Mais en ce qui concerne les gens de ma génération, les vrais, ceux qui ont les mêmes repères culturels, sociologiques, historiques que moi, bref ce à qui je veux « plaire », je désire plus contrôler l’image qu’ils ont de moi. Or cette image passe avant tout, par ma tenue. Mon univers se balade avec moi, je l’annonce par mes vêtements et il m’annonce par ce que je veux représenter. Tel le paon, je fais la roue pour séduire un(e) partenaire, même si la roue est plus dure à faire dans une robe Gucci que dans une minijupe léopard où on n’a quand même l’air caon.

image : crédits Vogue

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